Alors on inventa le lit à baldaquin...
Le plancher se salissait facilement. Seuls les riches pouvaient se
payer des produits pour enlever cette saleté ; les pauvres furent
donc vite traités de "sales pauvres..."
Parfois, ils réussissaient à se procurer du port ; c'était un signe de richesse
quand un homme pouvait apporter du bacon à la maison d'où vient l'expression :
"Bring home the bacon" = rapporter le bacon (le salaire) à la maison..."
Les riches possédaient des plats en étain mais les produits avec un
grand taux d'acidité provoquaient l'empoisonnement. C'est pourquoi pendant
plus de 400 ans, les tomates ont été considérées comme poison...
Le pain était divisé selon le statut de chacun ; les travailleurs avaient droit
à la croûte souvent brûlée en dessous, la famille... la mie du milieu
et les invités... la croûte du dessus...
Les coupes pour la bière et le whisky étaient souvent en étain aussi.
Ils provoquaient des malaises et les gens se traînaient sur les routes
et on les pensait morts. Mais avant de les enterrer, on les amenait sur la
table de la cuisine, et pendant ce temps, les autres buvaient et mangeaient
jusqu'à ce que le malade se lève enfin ou décède, pour de vrai...
d'où vient la coutume de la veillée au corps...
Souvent, comme les cimetières étaient vite remplis, on enterrait,
plus tard, dans le même terrain. Mais plus d'une fois, on constatait
que le "mort précédent" avait gratté et laissé des marques sur la
pierre tombale. Ils réalisèrent donc que certains avaient été enterrés
encore vivants. Alors, pour éviter pareille torture, ils décidèrent
d'accrocher une corde au poignet du mort qu'ils laissaient ressortir
en dehors et ils y accrochaient une cloche. Et quelqu'un devait veiller
chaque nuit pour voir si la cloche ne sonnerait pas.
D'où vient l'expression, "sauvé par la cloche..."
Sommes-nous chanceux d'être nés au 20e siècle ?