Lorsqu’à la nuit, les esprits se livrent
Aux plaisirs des saturnales
Quand la lune est ronde et pâle
Et que nos deux corps, d’amour, sont ivres.
C’est une plage noire, au ciel étoilé
Une mer étale, au murmure incessant
Et c’est son corps à présent dévoilé
Qui me susurre son chant caressant.
Et lorsque l’aube nous surprend
Revêtant sa robe de vestale
Aux magnifiques tons d’argent
Et que nos deux corps, d’amour, s’emballent.
C’est une rivière, aux eaux riantes
Une clairière, aux ombres mouvantes.
Et c’est nos corps enlacés maintenant
Qui chantent l’hymne à notre amour si grand.
Aussi, peu m’importe, du temps ou du lieu,
Pour t’aimer, mon amour, il me suffit de te voir
Et de savoir notre amour au beau milieu
De ton coeur, protégé contre le désespoir.
28 août 1992
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