Lorsqu’à la nuit, les esprits se livrent Aux plaisirs des saturnales Quand la lune est ronde et pâle Et que nos deux corps, d’amour, sont ivres.
C’est une plage noire, au ciel étoilé Une mer étale, au murmure incessant Et c’est son corps à présent dévoilé Qui me susurre son chant caressant.
Et lorsque l’aube nous surprend Revêtant sa robe de vestale Aux magnifiques tons d’argent Et que nos deux corps, d’amour, s’emballent.
C’est une rivière, aux eaux riantes Une clairière, aux ombres mouvantes. Et c’est nos corps enlacés maintenant Qui chantent l’hymne à notre amour si grand.
Aussi, peu m’importe, du temps ou du lieu, Pour t’aimer, mon amour, il me suffit de te voir Et de savoir notre amour au beau milieu De ton coeur, protégé contre le désespoir.
Il ne me reste pas beaucoup de temps, Vite, profiter de chaque instant. Ici, règne douceur, chaleur et bonheur, Cela m'est tombé dessus par erreur.
Créer par dieu et fais a deux, Je ne suis qu'un signe des cieux. Apparu de l'infiniment petit, Perdu, au milieu de l'infini.
Il y a des pas, du bruit, au loin, C’est peut être beaucoup ou rien. On parle, de qui, je ne sais Tiens cela bouge et ça me plait.
Une petite lumière me fait de l'oeil, Voilà, je m'approche, oh un écureuil. Pourquoi me pousse t'on, Sans gentillesse et sans pardon.
Une porte ou un passage, C’est par là, que je sors de ma cage. Je m'en vais de cet endroit, Que j'ai cru être à moi.
J'ai mal, il force le passage sans en avoir l'air, Et là, je cris, annonce ma venue, ça ne va pas plaire. Il fait froid, des mains m'entourent, Il y a des gens, qui volent et qui courent.
Me voilà, me voici, dans un nouveau monde, Nous étions comme la terre, toute ronde. Je n'ai pas demandé à être ici, De l'amour, il parait que je suis le fruit.
Là d'ou je viens, nous ne formions qu'un, Besoin de tendresse et d'amour, mais pas de pain. A tes cotés, nous allons passer de bons moments, Toi que je vais appeler maman.